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                 Psychothérapie > 3 itinéraires de transformation psychothérapeutique

Lucien, le papillon fait sa métamorphose...

Karine Hanselmann, psychologue intégrative, 75014 – Le papillon fait sa métamorphose…

Le papillon fait sa métamorphose…

Lucien, est un jeune homme de 27 ans, sa voix est celle d'un homme âgé au téléphone. Il appelle de la banlieue où il habite chez ses parents avec sa petite amie qui va très mal. Il ne sait plus quoi faire car tous deux passent leurs nuits à se disputer...

La thérapeute lui conseille de parler de ce qui ne va pas pour lui et lui propose un rendez-vous. Il entre dans le cabinet de thérapie, le dos voûté, le regard fuyant. Il dit qu'il a décidé de rompre avec sa petite amie. Elle est donc repartie dans le pays où il se sont rencontrés il y a un an.

L'écoute analytique lui permet de libérer sa parole. Apparaît, alors un rejet massif de son propre père qu'il méprise et d'autre part une grande proximité, une  fusion avec sa mère. En outre, son meilleur ami est devenu le petit ami de sa sœur. Bref, personne n'est à sa juste place dans sa famille.

La thérapeute propose à Lucien un travail d'ancrage postural dans l'espace du cabinet par rapport à ses parents, ses grands-parents, son ami, sa sœur représentés par des chaises inspiré par la gestalt-thérapie. La conscience de son ressenti et du positionnement de ses pieds, de sa tête en fonction de chacun(e) lui permet de prendre sa place et donc de s'affirmer au sein de sa famille.

Il a pu alors exprimer ses doutes sur le second mari de sa grand-mère paternelle qui a épousé cet homme après la mort, extrêmement violente de son vrai grand-père (le père de L. a assisté à cette mort à l'âge de quatre ans). Cet homme, grand-père pièce rapportée, a eu des gestes et des paroles déplacées vis à vis de Lucien quand il était petit. Plus tard sa sœur révèle qu'elle avait été forcée à des rapports sexuels par cet homme, créant ainsi un passage difficile pour Lucien avec pour conséquences des conduites très proches de la délinquance puis il s'est mis en échec scolaire.

Le travail thérapeutique donne lieu à une mise au point importante pour lui grâce à la généalogie. Il a posé des questions à sa mère ce qui renoue des liens de cœur avec son grand- père maternel, immigré d'Italie au cœur de la 1ere guerre mondiale, il a donc un grand père bénéfique ce qui lui donné beaucoup de force intérieure rétrospectivement.

 La thérapeute lui propose à maintes reprises d'écrire sur un thème qui surgissait lors des séances. A partir de là, ayant retrouvé un noyau sain intérieur, il a pu aider sa sœur à porter plainte contre le pédophile qui terrorisait toute la famille. Il s'est alors inscrit à l'université, en littérature, se spécialisant dans la littérature italienne. Il a été félicité et encouragé pour la qualité de son écriture, par ses professeurs. Quand il a décidé d’arrêter sa thérapie, il était plein d'énergie, en train de faire un doctorat tout en habitant en colocation, harmonieuse, à Paris.

Annabelle prend son envol…

Karine Hanselmann, psychologue intégrative, 75014 – Le papillon prend son envol…

Le papillon prend son envol…

Annabelle, jeune femme de 30 ans travaille comme ergothérapeute dans un hôpital à Paris. Elle a un beau visage de madone, triste, austère. Elle se plaint de ne pas pouvoir maintenir une histoire avec un homme sur la durée, ses histoires d'amour ne durent pas plus que quelques mois.

Grâce à l'écoute analytique, très vite, elle parle d'attouchements de l'un de ses instituteurs lorsqu'elle avait 9 ans.

Le thérapeute revisite en détail ce qui s'était passé pour elle. Elle peut ainsi laisser libre cours à sa colère contre son maître d'école en tapant sur un coussin puis en exprimant verbalement ce qu'elle n'avait pu lui dire au moment des faits.

 Un gros travail se fait sur sa vie de petite fille, dans une famille nombreuse où elle se sentait seule et se retirait beaucoup dans sa chambre pour se réfugier derrière un livre. Mais en même temps elle était le bras droit de sa mère, faisant la cuisine et s'occupant de ses frères et sœurs. Le traumatisme causé par la séparation précoce d'avec sa mère qui donne naissance à un nouveau bébé, lorsqu'Annabelle a 2 ans, se résout à l'aide de bercements et de maternage. Peu à peu elle retrouve une bonne image de son corps.

Puis elle laisse éclore sa féminité, décore son appartement, s'habille bien et rencontre un jeune homme. Elle apprend à garder sa place et à exprimer ses besoins, même dans les moments difficiles ou au cours des conflits avec lui.

Cette nouvelle relation tient, alors apparaît un désir d'enfant. Mais, depuis des années, elle a des fibromes et les traitements de la gynécologue n'ont jamais aboutis. Malgré sa résignation, la thérapeute lui conseille une autre gynécologue qui lui propose un traitement différent, rigoureux. Son besoin de réassurance et de sécurité est constant, la thérapeute permets d'appeler en dehors des séances dans les moments de panique.

Grâce à la sécurité et au cadre immuable des rencontres, elle conçoit un enfant au bout de quelques mois. La confiance s'est reconstruite, elle a retrouvé sa bonne mère intérieure. Le travail se termine par une séance où elle présente sa fille, toutes les deux souriantes, bien ancrées dans un couple qui tient la route.

David trouve une Vie-fleurie qui lui convient…

Karine Hanselmann, psychologue intégrative, 75014 – Retrouver une vie fleurie et colorée

Retrouver une vie fleurie et colorée

Le psychiatre qui suit David se met en lien avec la thérapeute, il conseille à David de retourner dans son lieu de thérapie à sa sortie de l'hôpital.

Peu à peu un lien de confiance très profond se met en place. La thérapeute décide alors de lui proposer de faire partie d'un groupe continu de thérapie qu'elle anime avec une assistante, une fois par mois. Il change spectaculairement. David est très aimé, très apprécié par le groupe. Sa créativité et son originalité se déploient. Au cours des thèmes d'improvisation proposés , il se lance peu à peu dans l'expression physique et verbale de ses sentiments et en excellent humoriste fait bien rire le groupe. Il commence également à nouer des liens avec les voisins de son immeuble, à assister aux fêtes auxquelles il est invité. Il est à l'aise à son travail et ne fait plus de rechutes en hôpital.

Peu à peu le nombre de séances est diminué jusqu'au moment où lui-même se sent prêt à continuer seul, sans aide thérapeutique. Il part, tout en sachant que le lieu thérapeutique lui restera ouvert, au cas où...

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